Ce nom présente des variantes dans de nombreux endroits du pays : Olentzaro, Olentzero, Orentzaro, Onentzaro. Figure de paille et de chiffons que l'on promène en faisant du porte à porte ou personne déguisée ( généralement un charbonnier ). Dans certains villages, on présente Olentzaro sous les traits d'un personnage un peu grotesque qui fait son apparition la Nuit de Noël. Ailleurs, on dit que c'est un charbonnier qui vit avec sa femme.
C'est un individu sale, noir ; il a une grosse tête,
il est glouton, ivrogne, sot, sale, il fume la pipe et tient
une hache ou une faucille à la main. Il descend dans
les maisons par la cheminée mais ne distribue pas
de cadeaux ; au contraire, on éloigne les enfants
pour qui il n'est pas un bon exemple. Sa
sortie est liée au solstice d'hiver. Il représente
les forces de la nature qui se renouvellent chaque année
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Ce rite est aujourd'hui répandu en ville mais sa présence au milieu des festivités de Noêl prète à confusion et beaucoup voient en lui un "Père Noêl Basque"
Lutins bienfaisants et familiers, les Laminaks font parti de la mythologie basque . Ils ont des pieds palmés comme ceux des canards ou des pattes de chèvres. Ils peuvent être très poilus et sont très forts. Ils vivent dans des lieux souterrains tels que les grottes.
Ils possèdent des trésors qui servent à l'occasion de récompenses aux humains qui leur rendent service. Toutefois si un homme leur vole un objet personnel, ils peuvent couvrir de pierres son champ. Mais ne nous meprenons pas ils les retiront sans délai, une fois le bien rendu.
Enfin, les Laminaks sont connus pour leurs constructions d'édifices imposants et symboliques, comme des ponts et des églises. Cependant, les Laminak n'achèvent jamais leurs édifices , ainsi, il manque des pierres aux ponts de Bidarray et de Baïgorry. Faut-il y voir une certaine légereté ou tout simplement une signature ? Eux seuls seront en mesure de vous répondre ...
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Un jeune paysan d'Aussurucq alla voir son vieil oncle en Espagne. Lorsqu'il revint, son oncle lui donna trois petits pains. Il devrait les monter le jour de la St-Jean devant la grotte de Belhi et crier très fort, puis, présenter les pains aux êtres qui en sortiraient, sans avoir peur. Mais il devait garder ce secret pour lui.
Un jour sa femme découvrit les petits pains, en goûta un, puis les remit en place.
Le jour de la Saint Jean, le jeune homme monta à la grotte, appela très fort. Trois demoiselles blanches comme des nuages en sortirent. Malgré sa peur, il présenta à chacune un petit pain. Deux d'entr'elles retrouvèrent aussitôt forme humaine et descendirent au village. Quant à celle qui avait eu le pain entamé, elle poussa un grand cri et disparut de nouveau dans la grotte...où elle attend encore qu'un chevalier vienne la délivrer...
Bientôt d'autres légendes...