| Les Pottok |
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Ils vivent libres dans les massifs basques depuis des temps immémoriaux, leur population est même en extension. Au détour d'un chemin voir d'une route, au hasard d'une randonnée, il n'est pas rare de rencontrer un drôle de petit cheval. Avec sa robe bai ou bai brun, tirant sur le noir, avec sa crinière rebelle, son œil vif et ses oreilles courtes, le Pottok doit son surnom de petit cheval à sa taille qui dépasse rarement 1m30 et à son poids inférieur à 300 kilos. Le poil est fin et brillant en été, épais et long et imperméable en hiver. Chez les adultes les crins sont raides et la crinière dépasse largement sous l'encolure mais dun seul côté à la fois. Le profil de la tête est rectiligne, avec un creux au niveau du front et une bosse avant les naseaux.
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| Les poulains naissent au printemps sans intervention humaine et sont généralement gris avec une raie de mulet noire sur le dos comme les tarpans. Ils deviennent noirs ou bais vers l'âge de 6 mois et têtent leur mère pendant toute l'année pour résister à la rigueur de l'hiver en montagnes. Résistant, il est adapté aux contraintes de la montagne basque. Sa rusticité et sa capacité à vivre en totale indépendance, l'ont éloigné des fermes. Au XIXéme siècle on l'utilisa dans les mines du nord de la France, en Espagne et en Italie où sa taille et sa robustesse étaient fort appréciées. Le pottok contemporain vit toujours en troupeau dans la montagne. Mais, depuis quelques années, de nombreux particuliers l'élèvent dans la plaine. L'autorisation par les Haras nationaux, de croiser pottok et étalons de race arabe suscite bien des grincements de dents et oppose les partisans de la race aux partisans des croisements. |
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| Les Vaches sauvages |
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Les Pottok ne sont pas les seuls habitants libres des contrées basques. Haute sur pattes, la robe rouge clair ou foncée suivant la saison, de grandes cornes, cette vache est chassée en montagne comme n'importe quel gibier. Menacée d'extinction, il ne restait plus qu'une dizaine d'individus il y a vingt ans. Jusqu'aux années trente, les " betizu " n'appartenaient à personne, sinon aux chasseurs autorisés. De nos jours l'espèce est protégée . Pottock et Betizu sont adaptés à leur milieu naturel malgré une maigre nourriture. Ils résistent heureusement à tout ! neige pluie et vent l'hiver et même la chaleur l'été.
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| Le Gypaète barbu |
| Le pays basque abrite de nombreux rapaces charognards. La tradition pastorale importante explique cette richesse, en effet ces oiseaux se nourrissent exclusivement de cadavres de moutons. D'autre part la topographie de la région riche en falaises est également favorable. On recense trois espèces de vautours : le vautour fauve, le percnoptère d'Egypte, et le gypaète barbu. Ce dernier très rare est menacé d'extinction, on n'en dénombre plus qu'une dizaine de couples dans toute les Pyrénées. Ce rapace à la particularité de manger les os et si ceux si sont trop gros, il les casse en les laissant tomber sur une pierre; d'ou son surnon de casseur d'os. Il évolue sur un territoire immense et ne se reproduit que tous les 8 ans. Les autres vautours eux se portent bien, mais le developpement du tourisme rural pourrait leur être prejudiciable.
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| Le Vautour fauve |
| | Le Vautour fauve appelé " siarre " en basque n’existe pratiquement plus que dans les Pyrénées (une importante colonie niche dans les murailles d’lparla). Le Vautour fauve quitte la colonie après le lever du soleil et y revient en fin d'après-midi. Il profite des courants ascendants pour s' élever dans l' espace. Sans cesse affamé il peut parcourir jusqu' à 100 kilomètres pour se nourrir grace sa parfaite utilisation des courants ascendants sans effort. Il posséde un bec très puissant qui lui permet d'ouvrir le cuir des charognes. Au vol, le Vautour fauve se reconnaît à sa taille immense, à ses ailes longues, larges et arrondies à l'arrière, avec l'extrémité effilée et digitée pointant vers le haut, et à sa queue très courte. Sa longévité peut aller jusqu'à plus de 40 ans. |
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